Pourquoi l’approche psychocorporelle ?

Dans le blog d’aujourd’hui, je voulais vous partager comment j’en suis arrivée à travailler dans une approche psychocorporelle.

 

Ce n’est que lors de ma première année d’unif à Gand que j’ai eu mes premières véritables crises de dépression.

 

N’ayant aucune idée des études que je voulais faire à 17 ans en sortant des humanités, ma mère m’a poussé à essayer les études de bio-ingénieur. En fait, ce n’est pas tout à fait exact. J’avais pensé à étudier psycho mais mes parents m’en ont dissuadé. Et comme je n’avais pas du tout confiance en moi, je me suis reposée sur leurs conseils. Une chose était primordiale pour moi, il fallait que je quitte au plus vite le domicile familial et que j’aille en kot. Donc mon choix s’est porté sur Gand.

 

Au début, c’était le paradis. Liberté, premier petit copain. Les premiers mois étaient tops. Mais très vite, la réalité m’a rattrapée, les études ne me convenaient pas et je découvrais que mon copain n’était pas très fidèle.

 

J’avais également commencé à prendre la pilule contraceptive. Il s’avère aujourd’hui que celle-ci a aussi contribué à ma descente en dépression.

 

Malheureusement, n’étant pas suffisamment autonome, je n’ai pas pu avoir accès à une aide psychothérapeutique à ce moment-là de ma vie. Mes parents n’en voyaient pas l’intérêt et moi, je n’avais pas la force d’explorer moi-même.

 

Ce n’est que 5 ans plus tard, lors de ma première année de travail, que j’ai vraiment touché le fond et c’est ma sœur qui m’a conseillée d’aller dans un centre d’aide subsidié.

 

De psychothérapie en psychothérapie, d’une technique à l’autre, j’ai vogué pendant une dizaine d’années en essayant de m’en sortir. Ou plutôt juste de me sentir bien. Entre-temps, je m’étais mariée et j’avais 2 petits enfants.

 

Puis, je ne sais pas réellement l’expliquer comment, j’ai senti que je devais faire quelque-chose avec mon corps. Qu’il me manquait une dimension dans ma compréhension.

 

Et c’est ma kinésiologue qui m’a recommandé une amie à elle qui pratiquait la MLC (Méthode de Libération des Cuirasses).

 

Tout de suite, j’ai adhéré à la méthode. Je l’ai pratiquée de manière hebdomadaire, en séances collectives, pendant de nombreuses années.

 

Je travaillais alors à mi-temps dans l’entreprise familiale de mon ex-mari et quand celui-ci a décidé de changer de carrière j’ai eu envie de faire de même.

 

Mais quoi ???

 

Alors là ,c’était un grand vide. Mais une chose était évidente pour moi : je voulais offrir une aide thérapeutique. Je sentais l’urgence de créer une oase, une bulle pour celles et ceux qui traversaient la même chose que moi.

 

Une amie m’a parlé d’une formation en développement personnel qui s’appelait « Voyage au cœur de soi-même » qui proposait de s’explorer pendant 2 ans. C’était exactement ce qui me fallait !

 

Dans la foulée, j’ai embrayé sur une formation pour devenir « coach en développement personnel » également étalée sur 2 ans.

 

La dimension psychocorporelle continuait à ouvrir des portes de mon inconscient et plus j’y accordais du temps, plus je comprenais ce qui m’arrivait.

 

Par exemple : le soir, j'allais me coucher et je me sentais plutôt bien alors que mon ex-mari était très nerveux, angoissé et stressé. Le matin, après une nuit plus que chahutée, je réveillais croulant sous un poids sur les épaules, complètement à plat.

 

Lors de la nuit, j’avais servi de réceptacle pour les stress et les angoisses de mon ex-conjoint. C’était comme des vases communicants. Comme lui n’arrivait pas à gérer ses émotions, il me les transmettait. Je moi, je passais mon temps et mon énergie à essayer de comprendre pourquoi je me sentais si mal.

 

En ouvrant la porte de cette dimension corporelle, j’ai compris et senti qu’il y avait tout un monde invisible d’énergies qui influaient sur mon quotidien et sur mon bien-être.

 

J’ai alors décidé de me former à la très riche et intéressante Méthode de Libération de Cuirasses pour devenir praticienne et ouvrir un cabinet avec une approche psychocorporelle. Cette formation ne commencerait que l’année suivante.

 

En attendant, je sentais que j’avais un don en touchant les gens avec mes mains et c’est lors de ma recherche pour des séances collectives d’MLC que je suis tombée sur une formation en réflexologie plantaire. Cette technique semblait entièrement convenir à mon projet d’oase, de bulle de relaxation et de détente que je voulais créer.

 

Le toucher permet aux personnes de se relaxer, de se régénérer.

 

L’approche anatomique et l'analyse physique permettent d’aller un peu plus loin et proposent de comprendre pourquoi le corps s’exprime et somatise.

 

Finalement, après toutes ces formations, le cabinet a vu le jour et, ironiquement, la réflexologie (qui n’était qu’une technique annexe) est devenue l’activité principale.

 

Aujourd’hui au cabinet, je travaille de 3 manières différentes :

 

1.  La relaxation : la réflexologie apporte un massage profond des pieds tellement détressant et relaxant.

 

2.  La réflexologie plantaire

 

a.      Aspect physique : comme toutes les zones du corps sont représentées sur la plante des pieds, on peut agir sur pleins de problèmes.

 

b.      Aspect psychique : elle peut aider en cas de stress, de burnout, de dépression, d'hypersensibilité

 

3.  Le coaching : j’aide les personnes qui sont à un croisement de leur vie à analyser en rajoutant une dimension corporelle à la compréhension.