Encore relativement peu connues et pourtant tellement primordiales, je voudrais vous parler aujourd’hui des thérapies psychocorporelles.
On vit actuellement dans une société qui glorifie excessivement la pensée cérébrale, mentale. Tout est axé sur une sur-stimulation de notre cerveau. En gros, on est beaucoup « dans notre tête », on décide d’aller vers un objectif fixé et souvent lié à notre situation sociale. Et on oublie (ou on ignore) de prendre en compte les autres aspects de base de notre vie : les émotions, le corps physique, l’aspect spirituel.
Mais si le corps physique ne suit pas, on est perdu. On ne peut plus avancer. C’est ce qui se passe entre autres lors d’un burnout.
En approche psychocorporelle, pour « guérir » d’une situation ou d’une maladie, il faut que 3 dimensions soient impliquées :
1. Il faut accéder à une conscientisation : une compréhension mentale, cérébrale de la problématique
2. Il faut qu’il y ait une décharge émotionnelle : pour évoluer, l’égo doit lâcher, se fissurer. Et cela est toujours douloureux
3. Il faut une réaction, une libération dans le corps
Si l’on zappe une de ces trois dimensions, le problème de base ne lâchera pas.
Pourquoi notre corps (physique ou psychique) réagit, symptomatise ? Pourquoi tombe-t ’on malade ?
Qu’est-ce que la maladie mentale vient nous dire ?
Toutes ces manifestations physiques sont des façons qu’a notre inconscient pour rentrer en contact avec nous-même.
Toujours dans l’optique psychocorporelle, l’inconscient a 3 façons de rentrer en contact :
1. Les rêves
2. L’intuition (la première idée qui vient)
3. Les manifestations dans le corps physique ou psychique
Pour moi, toutes les maladies, quelles qu'elles soient, sont psychosomatiques. Mon papa, qui était chirurgien, me réprimandait en disant « Mais Claire, tu ne peux pas dire ça ! ». Mais si je le peux, car c’est de Ma vision personnelle que je parle. De Ma conviction profonde.
Essayer de comprendre notre corps, l’écouter, c’est comme apprendre un nouveau langage. Il faut établir un nouveau dictionnaire qui est unique à chacun. Lié au vécu de chacun.
Une référence de base dans l’approche psychocorporelle est Lise Bourbeau. Son ouvrage « Les 5 blessures fondamentales qui empêchent d’être soi-même » est pour moi incontournable. C’est un petit livre qui ne paie pas de mine, mais qui est une bible remplie d’informations essentielles.
Il existe une panoplie de techniques psychocorporelles : la Méthode de Libération des Cuirasses, l’Eutonie, la Méthode Alexander, l’Anti-gymnastique, le yoga, le shiatsu…
Toutes ces méthodes ont leurs spécificités, mais ont en commun de pratiquer des exercices ou des mouvements respiratoires, un relâchement musculaire, ou encore des exercices de détournement de l'attention afin de permettre au mental de lâcher.
Au sein du cabinet, j’utilise la réflexologie plantaire dans cette optique et j’aime particulièrement la Méthode de Libération des Cuirasses dans laquelle je suis formée. Elle me convient, car elle comporte non seulement une invitation à la détente des muscles, mais elle permet également d’accompagner les personnes dans une mise en contact avec leur inconscient.
La maladie met souvent des années à s’installer, dès lors, il est logique qu’il faut du temps pour que le corps lâche et puisse se régénérer. Cela demande donc un investissement en temps et en énergie.
Adhérer à cette approche psychocorporelle, c’est ouvrir la porte à une nouvelle façon d’appréhender les choses. À un tout nouveau monde qui permet d’améliorer considérable sa qualité de vie.